Je n’aime pas mon métier et je n’ai pas l’énergie de changer de travail.

Ah.
Bon.
Aie..
Dommage quand même.
Mais effectivement, le fait de changer de métier demande :
- Des efforts
- Du courage
- De l’optimisme
- Du temps
- Souvent, une baisse de revenus (momentanée)
Alors, effectivement, tout le monde ne se sent pas le courage de changer de métier. Même si l’envie est là.

Il existe pourtant plusieurs méthodes, pour parvenir malgré tout à changer de métier :
- Faire un bilan de compétences et / ou adhérer à une association d’aide à la reconversion : on est épaulé(e), on se sent moins seul(e), on se laisse guider, etc, etc.
- Entreprendre de changer de métier, avec un proche, dans le même cas que nous. Là encore, on peut se serrer les coudes
- Procéder par étapes : au lieu de changer radicalement de métier. Se rapprocher du métier qu’on veut faire. Ca peut être, une petite évolution (si possible), ou bien, faire un peu de bénévolat dans le secteur qui nous intéresse. Ca nous permet de ne pas se jeter dans le grand bain, mais tout de même de gouter l’eau ; elle est peut être moins froide que ce que nous pensons
- Se renseigner : beaucoup d’organismes financent non seulement les formations de réorientation, mais continuent de financer votre salaire pendant ce temps. Ce serait bête de s’en priver.

Bon, évidemment, il faut une certaine dose de motivation au départ.
Souvent, ce sont les salariés ayant un bon salaire et de bonnes conditions de travail, qui, même s’ils n’aiment pas / plus leur travail, décident de rester dans leur situation confortable.
Mais certains ont franchi le pas ; c’est le cas de Fabrice, responsable commercial dans une grande marque d’alcool. « Je n’aimais plus mon travail, mais, il me permettait de gagner très confortablement ma vie. Je ne me voyais pas le lâcher ! Alors, j’ai fait un bilan de compétences, qui m’a montré que j’étais fait pour l’immobilier. Je me suis renseigné sur ce domaine, j’ai regardé beaucoup de vidéos YouTube, et par chance, j’avais dans mon réseau un avocat spécialisé en droit de l’immobilier. J’ai donc monté une SCI, et, en parallèle de mon travail, je rachète de vieux immeubles que je rénove et que je loue. Je suis très occupé, mais cela m’amuse beaucoup ; c’est vraiment un énorme plaisir cette activité. Et du coup, je supporte beaucoup mieux mon travail de Responsable commercial »